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Charlie Roberts
Possible Worlds
Brussels | Allard 41
June 21 – July 20, 2024

Nino Mier Gallery is pleased to announce Charlie Roberts' first solo exhibition in Brussels: Possible Worlds. For this occasion, Roberts presents a series of new works inspired by his childhood in Kansas and his later life in both California and New York, as well as films, books, and music that have been influential to the artist. Each work serves as a condensed narrative inviting viewers to gain insights into the artist’s world. The paintings are characterized by a sense of mystery and dreaminess, illustrated by the artist's elongated and distorted figures, often portrayed alone, that sometimes appear sleeping or in a suspended moment of anticipation and waiting.

Growing up in Kansas, Roberts experienced "ranch" life with many houses around him designed by American architect Frank Lloyd Wright, known for their integration with the natural world and rational structures. Inspired by this architecture, Roberts extracts geometric elements and uses them as a constructive device to create the backdrop for many of his paintings. For example, in Yellow Clock, a geometrically gridded bathroom makes up the majority of the scene, and in The Visitor, the protagonist stands within a domestic interior with a stone wall and a wooden window with aligned shutters, heavily inspired by the modernist house designed by Hiram Hudson Benedict, as seen in Michelangelo Antonioni's film Zabriskie Point.

Roberts' paintings balance reality and fantasy, rational intention and free association of ideas and thoughts. Some characters who inhabit Roberts' worlds are real, as in Peter in LA, which depicts Peter Schuyff, a close friend and former teacher of Roberts, at work in his Los Angeles studio. Other times, the characters are entirely fictional, such as the cyborg lady in Afternoon Tea—a half-human, half-robot figure—or other half-human, half-dog figures that feature in the painting Merchant Marines. The presence of real life and fiction is a distinctive element of Charlie Roberts' works, creating an effect of disorientation and mystery.

Another important and recurrent element in his works is the presence of a window, whether it be one or multiple. Through them the artist manages to cut out a space of the painting and allow the viewer to look beyond the initial scene. In many paintings the characters are looking out of the window, and for the artist, this is a representation of his daydream state of creation, a moment that you look out waiting for something to happen or come in.

Through the window in Yellow Clock, we see grey skyscrapers under a burning post-apocalyptic sunset, with two people in the center relaxing in a gridded bathroom. The spaces we see inside and outside are very different, almost in contrast with each other, creating two very different moods in the same painting. In Tonight at Noon, a title inspired by jazz songs of the 1920s by Charles Mingus, well-known landmarks like the Brooklyn Bridge appear from the window, giving the viewer a clue as to the setting of the painting. The same occurs in Red Paris Apartment, where the main character looks outside the window contemplating a Parisian landscape recognizable thanks to the white chapel of Montmartre in Paris.

Whether the references are true and close to the artist’s life, completely fantastical, inspired by an dream, a David Lynch movie (as in Lost Highways), sci-fi books or American modernist architecture, they all belong to Roberts' poetics, creating a dense constellation of allegories and references. For Roberts, each element in his works is like a key, a door to his world, to his life and to his many inspirations. Each element becomes like a character of a wider and longer story, and sometimes these characters come back and we can see them again in multiple contexts and perspectives. In Possible Worlds we are all invited to enter and transport ourselves through Roberts’s colorful and surrealistic universe.

Charlie Roberts (b. 1983, Kansas, US; lives and works in Oslo, NO) Roberts graduated from the Emily Carr Institute of Art and Design in Vancouver, Canada, and previously studied painting at Kansas University. His work has been shown in international galleries and institutions, with many solo and group shows in galleries such as Woaw Gallery, Beijing and Marlborough Contemporary, London and Museum such as the Chelsea Museum in New York among many others. He currently lives and works in Oslo.

 

FR
La galerie Nino Mier a le plaisir d'annoncer la première exposition personnelle de Charlie Roberts à Bruxelles : Possible Worlds. À cette occasion, Roberts présente une série de nouvelles œuvres inspirées de son enfance au Kansas et de sa vie ultérieure en Californie et à New York, ainsi que des films, des livres et de la musique qui ont eu une influence sur l'artiste. Chaque œuvre est un récit condensé qui invite le spectateur à pénétrer dans l'univers de l'artiste. Les peintures se caractérisent par un sentiment de mystère et de rêve, illustré par les figures allongées et déformées de l'artiste, souvent représentées seules, qui semblent parfois endormies ou dans un moment suspendu d'anticipation et d'attente.

Ayant grandi dans le Kansas, Roberts a connu la vie dans un "ranch" avec de nombreuses maisons conçues par l'architecte américain Frank Lloyd Wright, connu pour son intégration du monde naturel et ses structures rationnelles. Inspiré par cette architecture, Roberts extrait des éléments géométriques et les utilise comme dispositif constructif pour créer la toile de fond de plusieurs de ses peintures. Par exemple, dans Yellow Clock, une salle de bain géométriquement quadrillée constitue la majeure partie de la scène, et dans The Visitor, le protagoniste se trouve dans un intérieur domestique avec un mur de pierre et une fenêtre en bois aux volets alignés, fortement inspiré de la maison moderniste conçue par Hiram Hudson Benedict, comme on peut le voir dans le film Zabriskie Point de Michelangelo Antonioni.

Les peintures de Roberts équilibrent la réalité et la fantaisie, l'intention rationnelle et l'association libre d'idées et de pensées. Certains personnages qui habitent les mondes de Roberts sont réels, comme dans Peter in LA, qui représente Peter Schuyff, un ami proche et ancien professeur de Roberts, au travail dans son studio de Los Angeles. D'autres fois, les personnages sont entièrement fictifs, comme la dame cyborg dans Afternoon Tea - une figure mi-humaine, mi-robot - ou d'autres figures mi-humaines, mi-chiennes qui figurent dans le tableau Merchant Marines. La présence de la vie réelle et de la fiction est un élément distinctif des œuvres de Charlie Roberts, créant un effet de désorientation et de mystère.

Un autre élément important et récurrent dans ses œuvres est la présence d'une fenêtre, qu'elle soit unique ou multiple. Grâce à elles, l'artiste parvient à découper un espace du tableau et à permettre au spectateur de regarder au-delà de la scène initiale. Dans de nombreux tableaux, les personnages regardent par la fenêtre et, pour l'artiste, il s'agit d'une représentation de l'état de rêve éveillé de la création, un moment où l'on regarde dehors en attendant que quelque chose se produise.

À travers la fenêtre de Yellow Clock, nous voyons des gratte-ciel gris sous un coucher de soleil post-apocalyptique brûlant, avec deux personnes au centre se relaxant dans une salle de bain quadrillée. Les espaces que nous voyons à l'intérieur et à l'extérieur sont très différents, presque en contraste l'un avec l'autre, créant deux ambiances très différentes dans le même tableau. Dans Tonight at Noon, un titre inspiré par les chansons de jazz de Charles Mingus dans les années 1920, des points de repère bien connus, comme le pont de Brooklyn, apparaissent depuis la fenêtre, donnant au spectateur un indice sur le cadre du tableau. Il en va de même dans Red Paris Apartment, où le personnage principal regarde par la fenêtre en contemplant un paysage parisien reconnaissable grâce à la chapelle blanche de Montmartre à Paris.

Que les références soient réelles et proches de la vie de l'artiste, totalement fantaisistes, inspirées d'un rêve, d'un film de David Lynch (comme dans Lost Highways), de livres de science-fiction ou de l'architecture moderniste américaine, elles appartiennent toutes à la poétique de Roberts, créant une constellation dense d'allégories et de références. Pour Roberts, chaque élément de ses œuvres est comme une clé, une porte vers son monde, vers sa vie et vers ses nombreuses inspirations. Chaque élément devient comme un personnage d'une histoire plus large et plus longue, qui reviendraient et que nous pourrions revoir dans de multiples contextes et perspectives. Dans Possible Worlds, nous sommes tous invités à entrer et à nous transporter dans l'univers coloré et surréaliste de Roberts.

NL

Nino Mier Gallery heeft het genoegen de eerste solotentoonstelling van Charlie Roberts in Brussel aan te kondigen: Possible Worlds. Voor deze gelegenheid presenteert Roberts een reeks nieuwe werken die geïnspireerd zijn op zijn jeugd in Kansas en zijn latere leven in Californië en New York, maar ook op films, boeken en muziek die van invloed zijn geweest op de kunstenaar. Elk werk fungeert als een beknopt verhaal dat de kijker uitnodigt om inzicht te krijgen in zijn wereld. De schilderijen worden gekenmerkt door een gevoel van mysterie en dromerigheid, geïllustreerd door de langgerekte en vervormde figuren, vaak alleen afgebeeld, die soms lijken te slapen of zich in een moment van anticipatie en wachten bevinden. 

Opgroeiend in Kansas, ervaarde Roberts het "ranch" leven met veel huizen om hem heen ontworpen door de Amerikaanse architect Frank Lloyd Wright, bekend om hun integratie in de natuur en rationele constructies. Geïnspireerd door deze architectuur haalt Roberts geometrische elementen eruit en gebruikt ze als bouwsteen om de achtergrond voor veel van zijn schilderijen te creëren. In Yellow Clock bijvoorbeeld vormt een geometrisch gerasterde badkamer het grootste deel van de scène en in The Visitor staat de hoofdpersoon in een huiselijk interieur met een stenen muur en een houten raam met afgelijnde luiken, sterk geïnspireerd op het modernistische huis ontworpen door Hiram Hudson Benedict, zoals te zien in Michelangelo Antonioni's film Zabriskie Point.   

Roberts' schilderijen balanceren tussen werkelijkheid en fantasie, rationele intentie en vrije associatie van ideeën en gedachten. Soms zijn de personages die Roberts' werelden bevolken echt, zoals in Peter in LA, waarop Peter Schuyff, een goede vriend en voormalig leraar van Roberts, aan het werk is in zijn studio in Los Angeles. Andere keren zijn de personages volledig fictief, zoals de cyborg vrouw in Afternoon Tea - een half-mens, half-robot figuur - of andere half-mens, half-hond figuren die voorkomen in het schilderij Merchant Marines. De aanwezigheid van het echte leven en fictie is een kenmerkend element van de werken van Charlie Roberts en creëert een effect van desoriëntatie en mysterie. 

Een ander belangrijk en terugkerend element in zijn werken is de aanwezigheid van een raam, of het er nu één is of meerdere. Hiermee slaagt de kunstenaar erin een ruimte uit het schilderij te snijden en de kijker verder te laten kijken dan de beginscène. In veel schilderijen kijken de personages uit het raam en voor de kunstenaar is dit een weergave van zijn dagdroomtoestand tijdens het creëren, een moment waarop je naar buiten kijkt in afwachting van iets dat zal gebeuren of binnenkomen. 

Door het raam in Yellow Clock zien we grijze wolkenkrabbers onder een brandende post-apocalyptische zonsondergang, met in het midden twee mensen die ontspannen in een gerasterde badkamer. De ruimtes die we binnen en buiten zien zijn heel verschillend, staan bijna in contrast met elkaar en creëren twee heel verschillende stemmingen in hetzelfde schilderij. In Tonight at Noon, een titel geïnspireerd op jazznummers van Charles Mingus uit de jaren 1920, verschijnen bekende oriëntatiepunten zoals de Brooklyn Bridge vanuit het raam, die de kijker een hint geven over de omgeving in het schilderij. Hetzelfde gebeurt in Red Paris Apartment, waar de hoofdpersoon uit het raam kijkt terwijl hij een landschap in Parijs aanschouwt dat herkenbaar is dankzij de witte kapel van Montmartre in Parijs. 

Of de referenties nu waargebeurd zijn en dicht bij het leven van de kunstenaar staan, volledig fantastisch zijn, geïnspireerd zijn door een droom, een film van David Lynch (zoals in Lost Highways), sciencefictionboeken of Amerikaanse modernistische architectuur, ze maken allemaal deel uit van Roberts' poëzie en creëren een dichte constellatie van allegorieën en referenties. Voor Roberts is elk element in zijn werk als een sleutel, een deur naar zijn wereld, naar zijn leven en naar zijn vele inspiraties. Elk element wordt een personage in een breder en langer verhaal, en soms komen deze personages terug en kunnen we ze opnieuw zien in verschillende contexten en perspectieven. In Possible Worlds worden we allemaal uitgenodigd om het kleurrijke en surrealistische universum van Roberts te betreden en onszelf erin te verplaatsen