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David Moses

Can’t stop, won’t stop

Brussels | Allard 25

June 21 – July 20, 2024

Nino Mier Gallery is thrilled to announce the exhibition by David Moses, Can’t stop, won’t stop. In Moses' works, familiar cartoon features like eyes, mouths, and hands are juxtapose with abstract color fields. This dynamic approach invites viewers to question their recognition of familiar shapes amidst abstract forms, combining familiar elements with mysterious ones to encourage exploration and interpretation. The exhibition, our first with the artist, will open on June 21 at our Brussels location and will be on view through July 20, 2024.

Can’t stop, won’t stop explores the patterns of recognition and emotional bonds we form with cartoon characters, focusing on their theatricality rather than their narratives. His varicolored compositions feature imagery from 20th-century animations, where characters like Elmer Elephant, The Big Bad Wolf, Little Red Riding Hood and the Three Little Pigs emerge amidst abstract whirlwinds of soft pastels and acrylics. Their faces and bodies appear almost formed, like a memory or a thought in progress. The exhibition’s title, Can’t stop, won’t stop, reflects this dynamic energy.

To create each work, Moses watches films such as Woodland Café (1937), The Big Bad Wolf (1934), Springtime (1929), The Skeleton Dance (1929) and Elmer Elephant (1936), paying close attention to camera narration. Earlier films from the early 20th century are more theatrical, presenting their characters from a straight-on perspective. As animation techniques matured towards the mid-1900s, the visual language of these films became more complex, occupying various perspectives and distances from their subjects. This attention to perspective, and how it shapes our impressions of the represented characters, is a main point of inquiry for Moses. He compresses this plurality of perspectives into a single plane, offering a new lens on the thematic concerns of these tales.

Moses plans his compositions on the computer, using film stills to prepare ratios and elements, moving away from strict aspect ratios and experimenting with vertical works. This shift allows him more creative freedom, transforming his approach from strict replication to a collage-like creation with its own life. Moses also welcomes chance and spontaneity in his work, having found a balance between allowing for errors or material impulses and controlling the composition. This creates a kind of conversation between the artist and the work, where improvisation is key. Moses knows a work is finished if he has a sense that something could still be added—a kind of openness in the work. If the work feels too finished, he starts over.

Moses' meticulous process involves defining color fields with a spatula to avoid brush stroke distractions. His canvases, often placed on the floor and sometimes dried with a hairdryer, allow for controlled, watery painting without drips. Using carefully selected film stills, he transfers images onto the canvas through an archeologic process, resulting in complex compositions where figurative fragments and abstract color fields coexist. Quick gestural strokes, expressive hatching, and layering techniques translate the rapid shifts of animation into his static art. The resulting work focuses on color, lines, and shapes to evoke emotions independently of the films’ original stories, creating a dynamic visual journey.

David Moses (b.1983, Bonn, DE. Lives and works in Berlin, DE). After studying archaeology at the University of Tübingen, Moses began studying art at the University of the Arts Berlin (UdK) in the classes of Valérie Favre. In 2013, he was awarded the Helmut-Thomas Stiftung Prize for Printmaking. He has participated several times in group exhibitions at Galerie C, Galerie Russi Klenner and has exhibited in museums and institutions such as the Miettinen Collection and the Jewish Museum in Berlin.

FR

La galerie Nino Mier est ravie d'annoncer la prochaine exposition de David Moses, Can't stop, won't stop. Dans les œuvres de Moses, des éléments familiers de dessins animés tels que les yeux, les bouches et les mains sont juxtaposés à des champs de couleurs abstraits. Cette approche dynamique invite les spectateurs à remettre en question leur reconnaissance des formes familières parmi les formes abstraites, en combinant des éléments familiers avec des éléments mystérieux pour encourager l'exploration et l'interprétation. L'exposition, notre première avec l'artiste, ouvrira le 21 juin à Bruxelles et sera visible jusqu'au 20 juillet 2024. 

Can't stop, won't stop explore les schémas de reconnaissance et les liens émotionnels que nous formons avec les personnages de dessins animés, en se concentrant sur leur théâtralité plutôt que sur leurs récits. Ses compositions multicolores reprennent l'imagerie des animations du XXe siècle, où des personnages comme Elmer Elephant, Le Grand Méchant Loup, Le Petit Chaperon Rouge et Les Trois Petits Cochons émergent au milieu de tourbillons abstraits de pastels tendres et d'acryliques. Leurs visages et leurs corps semblent presque formés, comme un souvenir ou une pensée en cours. Le titre de l'exposition, Can't stop, won't stop, reflète cette énergie dynamique. 

Pour créer chaque œuvre, Moses regarde des films tels que Woodland Café (1937), The Big Bad Wolf (1934), Springtime (1929), The Skeleton Dance (1929) et Elmer Elephant (1936), en prêtant une attention particulière à la narration de la caméra. Les premiers films du début du 20e siècle sont plus théâtraux et présentent leurs personnages d'un point de vue direct. Avec l'évolution des techniques d'animation vers le milieu des années 1900, le langage visuel de ces films est devenu plus complexe, adoptant différentes perspectives et distances par rapport à leurs sujets. Cette attention portée à la perspective et à la manière dont elle façonne nos impressions sur les personnages représentés est l'un des principaux sujets d'étude de Moses. Il comprime cette pluralité de perspectives en un seul plan, offrant une nouvelle perspective sur les préoccupations thématiques de ces contes.  

Moses planifie ses compositions sur ordinateur, en utilisant des photos de films pour préparer les ratios et les éléments, en s'éloignant des rapports d'aspect stricts et en expérimentant des œuvres verticales. Ce changement lui donne une plus grande liberté de création, transformant son approche d'une stricte reproduction en une création de type collage dotée d'une vie propre. Moses embrasse également le hasard et la spontanéité dans son travail, ayant trouvé un équilibre entre la possibilité d'erreurs ou d'impulsions matérielles et le contrôle de la composition. Cela crée une sorte de conversation entre l'artiste et l'œuvre, où l'improvisation est essentielle. Moses sait qu'une œuvre est terminée s'il a le sentiment que quelque chose pourrait encore être ajouté - une sorte d'ouverture dans l'œuvre. Si l'œuvre lui semble trop achevée, il la reprend à zéro. 

Le processus méticuleux de Mose consiste à définir des champs de couleurs à l'aide d'une spatule afin d'éviter les distractions dues aux coups de pinceau. Ses toiles, souvent posées sur le sol et parfois séchées à l'aide d'un sèche-cheveux, permettent une peinture contrôlée, aqueuse et sans coulures. À l'aide de photos de films soigneusement sélectionnées, il transfère des images sur la toile selon un processus archéologique, ce qui donne lieu à des compositions complexes où coexistent des fragments figuratifs et des champs de couleurs abstraits. Des traits gestuels rapides, des hachures expressives et des techniques de superposition traduisent les changements rapides de l'animation dans sur un support artistique statique. Le travail qui en résulte se concentre sur la couleur, les lignes et les formes pour évoquer des émotions indépendamment des histoires originales des films, créant ainsi un voyage visuel dynamique. 

NL

Nino Mier Gallery is verheugd om de aankomende tentoonstelling van David Moses, Can't stop, won't stop, aan te kondigen. In de werken van Moses worden bekende cartoonkenmerken zoals ogen, monden en handen afgewisseld met abstracte kleurvlakken. Deze dynamische benadering nodigt toeschouwers uit om hun herkenning van bekende vormen te midden van abstracte vormen in vraag te stellen, waarbij bekende elementen worden gecombineerd met mysterieuze elementen om zo aan te zetten tot verkenning en interpretatie. De tentoonstelling, onze eerste met de kunstenaar, opent op 21 juni in onze locatie in Brussel en is te zien tot 20 juli 2024. 

Can't stop, won't stop verkent de herkenningspatronen en emotionele banden die we vormen met tekenfilmfiguren, waarbij de nadruk ligt op hun theatraliteit in plaats van op hun verhalen. Zijn veelkleurige composities bevatten beelden van 20e-eeuwse animatiefilms, waarin personages als Elmer de Olifant, De Grote Boze Wolf, Roodkapje en de Drie Varkentjes opduiken te midden van abstracte wervelwinden van zachte pastels en acrylverf. Hun gezichten en lichamen zijn bijna tot vorm gebracht, als een herinnering of een gedachte in wording. De titel van de tentoonstelling, Can't stop, won't stop, weerspiegelt deze dynamische energie. 

Voor elk werk kijkt Moses naar films als Woodland Café (1937), The Big Bad Wolf (1934), Springtime (1929), The Skeleton Dance (1929) en Elmer Elephant (1936), waarbij hij veel aandacht besteedt aan de cameravertelling. Eerdere films uit het begin van de 20e eeuw zijn theatraler en presenteren hun personages vanuit een frontaal perspectief. Naarmate de animatietechnieken halverwege de vorige eeuw rijper werden, werd de visuele taal van deze films complexer, met verschillende perspectieven en afstanden tot het onderwerp. Deze aandacht voor perspectief, en hoe het onze indrukken van de afgebeelde karakters vormt, is een belangrijk punt van onderzoek voor Moses. Hij comprimeert deze veelheid aan perspectieven in één enkel vlak en biedt zo een nieuwe lens op de thematische aspecten van deze verhalen.  

Moses plant zijn composities op de computer en gebruikt filmstills om verhoudingen en onderdelen voor te bereiden, waarbij hij afstapt van strikte beeldverhoudingen en experimenteert met verticale werken. Deze verschuiving geeft hem meer creatieve vrijheid en verandert zijn benadering van een strikte reproductie in een collageachtige creatie met een eigen leven. Moses verwelkomt ook toeval en spontaniteit in zijn werk en heeft een balans gevonden tussen het toelaten van fouten of materiële ingevingen en het controleren van de compositie. Dit creëert een soort dialoog tussen de kunstenaar en het werk, waarin improvisatie centraal staat. Moses weet dat een werk af is als hij het gevoel heeft dat er nog iets aan toegevoegd kan worden - een soort openheid in het werk. Als het werk te afgewerkt aanvoelt, begint hij opnieuw. 

Moses' nauwgezette proces omvat het afbakenen van kleurvlakken met een spatel om afleiding door penseelstreken te voorkomen. Zijn doeken, vaak op de vloer geplaatst en soms gedroogd met een haardroger, maken gecontroleerde, waterige schilderen zonder druppels mogelijk. Met behulp van zorgvuldig geselecteerde filmstills brengt hij beelden op het doek over via een archeologisch proces, dat resulteert in complexe composities waarin figuratieve fragmenten en abstracte kleurvlakken naast elkaar bestaan. Snelle gebaren, expressieve arceringen en gelaagde technieken vertalen de snelle verschuivingen van animatie naar zijn statische kunst. Het resulterende werk concentreert zich op kleur, lijnen en vormen om emoties op te roepen onafhankelijk van de oorspronkelijke verhalen van de films, waardoor een dynamische visuele reis ontstaat.